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Trialong de Bois-le-Roi, un maxi tri


Le Trialong de Bois-le-Roi, LE gros morceau de notre saison de tri et notre principal objectif !
Au menu de ce triathlon L : 1900m de natation, 88 km de vélo et un semi pour terminer en beauté. Pour nous, cela signifie environ 6h d’effort en vue.

Le format L, l’objectif de la saison

Pour tout vous dire, nous avons fait les choses à l’envers : mi-mai, on vient juste de sortir de notre premier tri, réalisé en relais au S de Versailles (donc même pas une expérience complète), qu’on commence déjà à se chercher un gros challenge bien motivant.
Ludo ne sait pas nager.
Je n’ai jamais fait de vélo de route.
En toute logique, on se dit qu’un half-ironman est parfaitement dans nos cordes.

On cherche les formats L en Ile-de-France et Bois-le-Roi attire notre attention. En plus, le Trialong est bien placé en fin de saison, cela nous laisse le temps de nous entraîner un minimum; pas trop loin de la maison, un parcours vélo vallonné juste ce qu’il faut et une bonne organisation. Le tout pour un prix correct. Donc le 24 mai, hop, nous nous sommes inscrits au L!

Sur un format pareil, impossible d’y aller au talent sous peine de risquer d’exploser en vol. Comme pour un marathon, il faut un minimum de prépa pour espérer ne pas trop ramasser. Donc, nous avons casé d’autres distances avant la course principale pour nous entraîner au triple effort.  Nous avons aussi suivi des cours de natation durant le mois de juin et début juillet. Ludo a désormais des bases correctes. Bon, il ne s’est pas mué en hors-bord mais il tient le crawl sur plus de 2000 m sans trop se fatiguer.

Côté vélo, le Zom roule environ 200 km par semaine grâce au vélotaf, aux sorties avec ses collègues et les tours à Longchamp. Il arrive à tenir 30 km/h sans trop souffrir. Là aussi, il a bien progressé.
Moi, ce n’est toujours pas le grand amour avec ce truc à deux roues mais je me mets au vélotaf une fois par semaine et Ludo me traîne à Longchamp tous les dimanches. L’apprentissage est laborieux, le vélo reste ma bête noire. Je fais aussi au moins une séance de vélo d’appart par semaine pour faire tourner les jambes.

Pour la course à pied, c’est bien la partie qui ne nous préoccupe pas. Je continue l’entraînement habituel : une séance de fractionné sur piste et un footing tranquille d’environ 1h. En revanche, je n’ai plus trop le temps de caser des sorties longues, je compte sur le vélo pour bosser l’endurance. Ludo préfère se concentrer sur la piscine et le vélo, il ne m’accompagne peut-être 2 ou 3 fois sur toute la prépa. Tsss, lui, je sens qu’il va prendre cher sur la course à pied.

Pour les fans de chiffre, nous tournons à environ 7h30 de sport par semaine pour moi, un peu plus pour Ludo qui pédale davantage :

2 semaines classiques. En bleu, la natation, en vert la course à pied et en gris, le vélo.

Fin août, le M de Chantilly se déroule bien (mon chrono mis à part); surtout, nous n’avons aucune courbature ni fatigue excessive. ça nous rassure. Bon, sans surprise, il reste des choses à améliorer mais nous n’avons pas subi l’épreuve. C’est le principal !

Chantilly terminé, j’épluche par acquis de conscience le parcours vélo du Trialong, histoire d’éviter les mauvaises surprises. 2 boucles d’une quarantaine de km, jusque-là, ça va. 4 petites bosses courtes mais très raides dont 2 à 10% (la côte de la Vieille Montagne et une sur la route de Barbeau avant Fericy) à faire deux fois. Là, ça va moins bien. Une barrière horaire natation+vélo de 5h. Ok, je commence à paniquer. J’ai fait 3h38 au M de Chantilly, les distances doublant, ça va être tendu de ne pas me ramasser la BH avec mon allure de limace !

Ludo sait trouver les mots pour me remonter le moral : « mais tu ne sais pas appuyer en vélo, en plus ! Tu n’y arriveras jamais ! » Heureusement que je n’écoute jamais ce qu’il me dit…

ça devient concret !

Dans la semaine, je récupère les dossards au bureau de la fédé à Paris, ça nous évitera d’arriver à l’aube dimanche matin. Du stress en moins, c’est toujours ça de pris.

La veille, nous préparons nos affaires tranquillement dans notre sac Aptonia. La météo s’annonce estivale avec 28° l’après-midi. Attention à l’hydratation pendant le vélo et la course à pied (et ne pas oublier la casquette pour le crâne lisse de Ludo) !

Dimanche matin, réveil à 5h (ça piiiiique !), dans la voiture à 6h pour une arrivée autour de 7h sur site.

Cela nous laisse le temps d’installer notre bazar, d’aller aux WC et de mettre les combis avant la fermeture de l’aire de transition à 8h30.

Ludo arrive à enfiler son Orca S6 (dans le bon sens, pas comme un voisin de parc qui l’a mise à l’envers et devant-derrière, ha ha !) tout seul comme un grand, le métier rentre !

Autour de nous, nous remarquons déjà des différences par rapport à nos autres triathlons. Ici, la plupart des autres concurrents sont globalement de notre âge voir un peu plus vieux, tous bien équipés, visiblement expérimentés. Et affûtés comme des arbalètes ! Filles comme mecs, il y a de la tablette de chocolat et des cuisses sculptées qui se promènent ce matin ! Pas de vélo vintage ou de VTC aujourd’hui mais du carbone, des prolongateurs et de la roue lenticulaire à foison avec des triathlètes qui ne sont pas là pour épiler les kiwis. Hu hu, on est passé dans la cour des grands avec ce L !

Lire aussi : comment bien s’équiper pour son premier triathlon ?

Je sens Ludo un peu appréhensif, il réalise maintenant dans quoi on s’est embarqué. Moi, j’ai décidé que je ferai ce que je pourrai et puis je verrai bien si je tiens les barrière horaires. ça me rappelle le trail, ces histoires de BH et bizarrement, ça m’angoisse moins ^^.

On croise notre copain Michel 5 min avant la fermeture du parc. Il va sans doute faire un chrono autour des 5 h, d’après ses temps sur les autres distances. D’autres têtes connues de Cergy sont autour de lui, marrant de se retrouver à l’autre bout de l’île-de-France sur un tri alors qu’on est tous des coureurs, à l’origine ! 😉

Allez, y a plus qu’à ! 

Enfin une natation correcte !

Départ dans 30 min. On en profite pour prendre la température de l’eau et s’échauffer un peu. 19,5°, c’est parfait ! Je n’ai pas froid du tout, le parc à vélo est à 100m de la sortie de l’eau sur une prairie. Pour l’instant, c’est la meilleure configuration qu’on ait eu, avec le Duathlon L du Chtriman. ça va le faire !

Les organisateurs ont prévu un départ différenciés pour les féminines/relais/équipes et ekiden 5 minutes avant la meute. Je laisse Ludo discuter avec Michel et Manu et me positionne tranquillement sur un côté. Pan ! Je lance la montre, me jette à l’eau au milieu d’un petit paquet. Nous avons beau être moins nombreuses, les premiers mètres sont laborieux. Les féminines ne sont pas moins motivées que les hommes pour distribuer des coups de pieds dans les côtes ! Une nageuse me crawle SUR la tête plusieurs fois avant que je me dégage (merci les baffes sur la tête, ça réveille !). Heureusement, le plan d’eau est large et tout le monde trouve vite sa place. Pour la première fois, j’arrive à poser ma nage assez rapidement.

A la première bouée, virage à droite et là, BIM, le soleil levant en plein les yeux. ça couine autour de moi, je ne suis pas la seule à être éblouie quelques secondes ! Dans mon dos, je sens la meute des garçons arriver, ils me doublent peu après mais ce n’est pas du tout la cohue, on s’évite facilement. La natation se passe bien, ça frotte un peu aux bouées, qu’on veut tous prendre à la corde. Je me ramasse un vilain coup de pied dans le nez mais rien de grave. Sortie à l’australienne à mi-parcours, rien à signaler sur la seconde boucle. J’arrive à doubler des gens, le truc qui ne m’arrive habituellement jamais 😀 Je sors en 41′, comme à l’entraînement, ça me va.
De son côté, Ludo a réussi à prendre un bon départ, sans boire la tasse ni perdre ses lunettes. Il arrive à faire tout le parcours en crawlant mais l’orientation reste un peu délicate et il fait pas mal de zigzags. Il finit les 1900m en 42′. Pas mal !

T1 se déroule sans souci, je trouve mon vélo rapidement, la combi s’enlève super vite (après l’avoir sauvagement piétinée dans la poussière et les brins d’herbes). Je perds un peu de temps à bien m’essuyer les pieds pour enlever les herbes sèches avant de mettre les chaussettes, pas envie d’avoir de gènes au moment de la course à pied tout à l’heure. Le vélo de Ludo est toujours là, étonnant. Bon, il ne doit pas être loin derrière… Je remonte le parc, passe la ligne. Allez, c’est parti pour 88 kms de bonheur avec mon petit B’twin.

Petit vélo, emmène-moi jusqu’à l’arrivée !

Le vélo, avec des bosses pour plus de fun !

Il s’agit d’un aller-retour dans la forêt avant d’attaquer la boucle qu’on parcourra deux fois.
Ludo finit par me dépasser au bout de 5 km, je le retrouverai plus tard  sur la course à pied, on devrait avoir au moins un tour en commun 🙂
Le parcours est relativement roulant avec un revêtement en bon état, ce qui me change agréablement et de nombreux signaleurs sont présents aux intersections pour éviter qu’on passe sous des voitures (la course traverse des villages et il y a tout de même un peu de trafic dans le coin, surtout avec le beau temps, les gens vont se baigner à la base de loisirs ) ou qu’on rate un virage. Tout cet encadrement est très sécurisant, merci aux bénévoles !

Bon, dès la sortie de la forêt, le fun commence avec la côte de la Vieille Montagne. 400m à 10% qui me scotchent au bitume. Ludo reconnaît que la côtelette met bien en jambes pour la suite du parcours vélo. Michel trouve que le relief rajoute du piment. Je confirme que ça piquait bien mes cuisses de sauterelles. Les arbitres font des allers-retours sur leurs motos et surveillent qu’on ne drafte pas, un groupe de jeunes qui roulent ensemble se fait d’ailleurs remonter les bretelles devant moi. Des équipes me dépassent à toute vitesse, certains sont vraiment impressionnants !

Les petits faux-plats avec le vent de face alternent avec des descentes sympas et de belles sections roulantes. J’arrive à manger ma barre Clif et boire sans faire de soleil dans les talus, ce progrès ! (Rigolez pas, je pars vraiment du niveau -1000 en vélo). Le premier tour se passe bien, il fait bon, j’ai un petit groupe de coureurs en ligne de mire, j’essaie de suivre leur allure.
Le second tour arrive, la côte de la Vieille Montagne me semble 2 fois plus dure. A partir du 60ième km, je commence à sentir mes épaules qui se raidissent. J’ai beau m’étirer sur mon vélo dans tous les sens, garder la tête baissée le plus possible, rien n’y fait. J’ai MAL au cou et aux trapèzes. Je compte les kilomètres avant le retour au parc à transition pour pouvoir me redresser et chasser les crampes.  Mes camarades de galère souffrent également, on se double régulièrement, ça nous occupe l’esprit de relancer. Vu l’heure, Ludo a dû entamer la course à pied et Michel…il doit en être à la moitié du semi, tranquille.

Retour à la base de loisirs et au parc vélo. ENFIN ! Au moment de descendre du vélo, je me rends compte que je suis bien cuite. Plus de lumière dans les étages. Il faut dire que je n’ai jamais fait de sortie aussi longue et le manque d’entraînement sur le 2 roues se fait sentir !
Le parc est quasiment plein, je dois être dans les derniers à poser le vélo. Bon, j’ai l’habitude, ça ne me perturbe pas trop, hein. Aucun arbitre ne vient m’arrêter, un coup d’œil à la montre, c’est bon, je passe la BH. Youhou ! J’ai un coup de mou durant cette T2 mais bon, je mets 1000 ans à me changer mais je me dis que le plus dur est fait. Et puis, j’ai mon Zom à récupérer dans le sous-bois 🙂

La course à pied mais ça donne soif cette poussière !

Le parcours du semi s’effectue en sous-bois, sur des petits chemins sablonneux remplis de poussière. 3 boucles de 7 km. Parfait, 7 km, ça passe vite ! Mentalement, les 3 boucles seront bien plus faciles à gérer que partir vadrouiller sur une seule longue boucle de 21 km.

Les jambes répondent bien, je pars sur une allure tranquille avec comme objectif de boucler le semi en 2h (d’habitude, je le fais en 1h43 mais sans natation ni vélo avant. Et sur du bitume !). Il y a deux zones de ravitaillement placés aux 2 extrémités de la boucle, top ! Tout le monde s’arrête pour prendre un verre d’eau, il faut dire que la poussière donne soif ! Je fais pareil, pas question d’attraper bêtement une crampe ou de réveiller mon tendon d’Achille susceptible (en fait, je bois tellement que je suis obligée de faire 2 arrêts techniques… ça m’était jamais arrivé en course, même en trail ! 5 bonnes minutes de perdues. Encore un point à travailler). Ces pauses aux ravitos permettent aussi à Ludo de prendre un peu de répit et découper la course en petites portions.

Je repère une foulée familière devant moi. Hey mais c’est mon coureur ! 🙂 Il est surpris de me voir arriver :  » Je pensais pas que tu passerais le vélo ! » HA, il dit plus rien, là !
Il m’annonce que Michel lui a mis un tour dans les dents et qu’il a donc déjà fini. ça, c’est la puissance de la trifonction et du vélo rouges, ça fait avancer plus vite !

Mon pauvre triathlète à moi n’est pas au mieux de sa forme: il a chaud, soif, mal aux jambes et il n’aime pas les oranges aux ravitos; bref, il fatigue. Il regrette de ne pas avoir davantage couru cet été… Je lui annonce qu’il est dans les temps pour faire 6h voire moins mais l’info lui passe loin au-dessus de la tête tellement il est lessivé (du coup, il m’accusera à l’arrivée de ne pas l’avoir prévenu… Voilà voilà.).
Nous faisons un tour ensemble, ça fait plaisir. Je me tords la cheville dans une racine cachée dans le sable et il n’y a plus d’eau aux ravitos. ça fait pas plaisir. Ludo et moi prenons du coca tiède. Pas de souci pour mon estomac en titane, mais chez Ludo, ça va lui être fatal. Il ne digère pas les sodas donc à part cette gorgée, il ne s’hydrate pas trop sur la course à pied.

Je le laisse clampiner vers l’arrivée et je continue mes 2 tours en solo. Contrairement aux autres tri, là, je ne remonte pas grand-monde. Le niveau est plus relevé sur ce L, même si les autres concurrents sont dans le dur, ils parviennent à s’accrocher et à maintenir une allure correcte. Les kilomètres passent vite, les jambes avancent toutes seules, rien à signaler. Je suis proche de mon allure marathon, à ce rythme, j’ai l’impression de pouvoir enchaîner encore quelques tours avant que ça coince. L’orga réapprovisionne le second ravito en eau, tout va pour le mieux !

Au dernier tour, je prends les jambes d’un coureur du club de Vincennes, Fabien. Amusante coïncidence, on participe tous les ans aux foulées et semi de Vincennes, on connait donc bien ses terrains d’entraînement ! On papote, ça fait passer le temps et on se soutient mutuellement pour finir. On lancera même un petit sprint sur la fin (on est des fous avec Fabien 😉 ) avant de franchir la ligne ensemble en 6h34 tous les deux.
Merci à toi, Fabien, c’était vraiment sympa de finir ce semi à deux !

La précieuse médaille récupérée, je cherche le Zom…A l’ombre d’une tente, je repère une trifonction Aptonia étalée par terre, parmi une dizaine d’autres combattants dans un état similaire. Ha, voilà mon triathlète !
Entre la chaleur, la déshydratation et son estomac qui ne se remet toujours pas du coca, Ludo est en train de vivre un sale moment. Rien d’inquiétant, il faut attendre (longtemps), que le coup de chaud passe.

Les autres gars à côté ont la même teinte jaunâtre et leurs potes les poussent régulièrement du bout de la chaussure pour vérifier qu’ils sont toujours vivants.
Un triathlète qui tente de faire avaler de la pastèque à un autre grabataire râle un peu : « Ha, mais t’es relou aussi à ne jamais rien avaler une fois la course finie, hein ! Tu récupères pas et voilà ce que ça donne ! ». J’abandonne l’infirmerie improvisée pour aller tester le ravito final, très bien garni, d’ailleurs : pain d’épice, panaché, jus de fruits bio, pastèques, barre de céréales et Redbull. Merci pour l’orga pour ce festin !

Le festin de l’arrivée, parfait ! Photo de l’orga

Après une longue sieste, direction le parc à vélo pour récupérer les affaires. Ludo arrive à marmonner son temps final, 6h03. Pas mal, avec un semi mieux géré, il peut largement passer sous les 6h. « Ouais, mais MA montre, elle donne pas le temps total depuis le début de la course. T’avais qu’à me filer ta 735, j’aurais fait mieux ! Et puis je t’attendais ». S’il peut ronchonner, c’est qu’il va mieux !

Ludo, dépité d’avoir raté le sub 6h et Fabien à côté 🙂

Pour résumer, ce Trialong est un beau morceau avec un parcours vélo plutôt roulant malgré les bosses qui permettent de varier les efforts. La course à pied nature, en sous-bois, change des parcours tristounets sur bitume. Les 3 boucles, avec les nombreux passages aux ravitos et devant les spectateurs, permettent de mieux faire passer le semi à la fin. L’orga est bien rodée, les nombreux bénévoles signalent et sécurisent parfaitement le parcours, c’était très rassurant durant la course.

Pour les bébés triathlètes que nous sommes, le résultat est satisfaisant. Nous avons atteint nos objectifs ! (on va pas chipoter pour 3 minutes 😉
Maintenant, il nous reste encore le M d’Amiens pour clôturer la saison puis ce sera retour à la boue.
Ludo veut tenter le cyclocross cette année et on va retourner courir dans la forêt de Saint-Germain.

Bien sûr, nous allons continuer à travailler le foncier cet hiver, surtout en vélo et natation pour progresser la saison prochaine.

Pour résumer notre Trialong :
Ludo, 323/417 finishers en 6h03
natation 42’20
T1 3’59
vélo 3h
T2 2’39
course 2h13

Emilie : 387/417 en 6h34
natation : 41’43
T1 : 3’07
vélo : 3h43
T2 : 3’54
course 2h02


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