Courses

Nouveau Cross du Figaro 2017


Après avoir participé aux éditions 2014 et 2015 au mois de mai, nous sommes revenus au parc de Saint-Cloud tester la version hivernale de 15 km du Cross du Figaro.

Un cross pour tous

Le Cross du Figaro s’appelait auparavant les Runnings Days du Figaro et avait lieu fin mai, avec une compétition uniquement féminine de 6 km et un format mixte de 12 km. La course ayant changé de sponsor et de saison, on retourne à l’appellation Cross, avec un 5 km, un 10 km, un 15 km et même un 20 km, tous mixtes. Malgré le nom de Cross, l’objectif de la manifestation est clairement d’être une compétition abordable, accessible à tous. Rien à voir donc avec un sprint de furieux sur une dizaine de kilomètres dans la boue, pointes aux pieds et entouré d’une centaine de maillots de clubs. ça tombe bien, je n’avais pas prévu de (trop) souffrir 😉

De mon côté, et comme en 2015, seule Delphine répond présente à l’invitation du Figaro, mes autres collègues déclarant forfait à la simple mention de « course à pied ». Tsss., les rabat-joies… Pas grave, cette année rien ne m’empêchera de former une équipe ! J’ai besoin de 2 autres volontaires pour atteindre le quota minimum de 4 participants. C’est le moment de dégainer l’arme secrète : le duo fou Ludo et Pierre. Ludo est plus rapide que moi mais je compte surtout sur Pierre pour nous propulser en haut du classement du challenge Agences Media. En plus, il s’entraîne tout le temps à Saint-Cloud, il connait par cœur tous les chemins, il est obligé de faire une course parfaite ! Mais pas de pression, hein !

Carré VIP

Dimanche 26, les équipes du challenge Agences doivent partir à 11h30. Dernière vague donc. Ce qui signifie que les coureurs de la course de 9h30 ont pris TOUTES les places de parking à proximité du parc. Arrivés en avance, nous perdons un temps fou à tourner en rond dans les rues de la ville avant de trouver une place. A Meudon. A plus de 2km du village de la course. Raaah, c’est loin ! Pour éviter d’arriver après le départ, nous nous lançons dans un sprint désespéré pour rejoindre le parc. Sauf que ça monte méchamment dans ce bled ! Les cuisses en feu et le cardio au taquet, nous arrivons avec 10 petites minutes d’avance à la tente du journal. Forcément, Pierre nous chambre mais au moins, nous sommes déjà échauffés !
La météo annonce entre 2 et 5°C ce matin mais après ce petit footing en côte, on ne sent plus du tout le froid ! Ludo et moi partons avec seulement une veste sur nos t-shirt à manches courtes, cela suffira largement.
Delphine est déjà en tenue et en train de tester le buffet, chouquette à la main. L’équipe est au complet, c’est bon, on peut y aller. Une photo tous ensemble devant la tente, tant que nous sommes encore présentables et hop, direction le départ.

Bougez pas, je reviens dans 1h20.

Heureusement que nous sommes des VIP, nous pouvons retirer notre dossard jusqu’à la dernière minute et les équipes du Figaro se chargent de garder nos affaires dans la tente (chauffée. La classe internationale). Pas besoin d’attendre à la consigne et ça, ça change tout. C’est vraiment agréable d’être invité, en fait !

Delphine, Pierre et Ludo, chaud cacao pour aller cavaler 15 bornes.

Comme nous ne sommes pas arrivés en avance, nous nous retrouvons à la toute fin du peloton. De toute façon, il n’y a pas de sas donc tout le monde est mélangé et on va devoir doubler un maximum de personnes avant d’espérer ensuite trouver notre rythme. Le bout de pelouse où est donné le départ a été bien défoncé par les participants des courses depuis samedi, on trépigne dans la boue et ça rappelle un peu un cross.
Au coup de gong, Pierre part comme une fusée, Ludo sur ses talons. Je les laisse cavaler loin devant et part sur un rythme plus calme avec Delphine. Son objectif est de faire moins de 1h30; moi, je vise la sortie longue à allure marathon, donc 1h20 environ.

Ok, ça en fait du monde à remonter !

Et 1 et 2 et 3 tours à faire !

Sans sas pour placer les coureurs, ça bouchonne et ça slalome dans les allées, pire que le périph’ aux heures de pointe. C’est moyen, ça donc hop, je suis d’autres concurrents et passe par les bords de la pelouse pour avancer plus vite. Ouloulou, rebelle ! 😉 Dépasser des participants plus lents sera d’ailleurs le thème de la course. Pour ma part, impossible de trouver un lièvre (ou une lapine) pour se caler sur son allure et courir ensemble !

Comme je le découvre vite, le parcours consiste en une boucle de 5 km, à effectuer 3 fois pour nous. Nous courons le long des allées du parc, ce qui permet de croiser les autres concurrents et de se faire coucou. Je repère Ludo à environ 10 min devant moi, Delphine me suit juste derrière. Par contre, pas de trace de Pierre. Il doit vraiment être loin ! Côté dénivelé, pas de grosse bosse comme auparavant, plutôt de longs faux-plats qui piquent tout de même les cuisses. A l’exception de quelques passages un peu boueux, nous avançons sur des chemins stabilisés, propres et bien tracés. Un vrai footing ! J’arrive à relancer dans les descentes pour maintenir le rythme, tout va bien. Je passe une joëlette, les encourage et continue de dépasser des groupes de coureurs.

5 km, à faire 3 fois. Un peu répétitif tout de même.

Au moment de repasser au niveau du départ, le manque de clarté de la signalisation m’oblige à presque m’arrêter pour bien comprendre le panneau. Entre ceux qui faisaient le 5 km et qui sortent, les autres du 10, 15 et 20 km qui doivent continuer pour 1,2 ou 3 autres boucles,  c’est un peu le bazar pour s’y retrouver !

Au second passage, je fais une pause éclair au ravito pour prendre un verre d’eau. Vu qu’il fait à peine 5°C, l’eau est glacée. Mauvaise idée, je vais attraper mal au ventre si je bois ça. Après une mini-gorgée, j’arrose la pelouse avec le reste du verre avant de tout jeter à la poubelle. Minute écologie.

La troisième boucle est la plus dure. Les jambes commencent à tirer, le chemin a déjà été arpenté 2 fois donc pas de surprise pour se distraire de ce côté-là. Heureusement qu’il y a un groupe de musiciens à mi-parcours pour mettre l’ambiance ! J’agite la main quand je croise Ludo de l’autre côté de l’allée et encourage Delphine derrière moi. Elle s’accroche super bien, l’écart entre nous reste constant, elle devrait largement tenir son objectif !

En bas de la dernière montée, je jette un oeil à ma montre : 1h17. Allez, le 1h20 est toujours à portée de crampons, je suis toujours dans les clous par rapport à mon objectif. Je repère les photographes et Ludo qui m’attend après la ligne. Instant glamour, j’essaie de retrouver une allure fraîche parce que je le vaux bien sur la photo finale (spoiler : bon bah, en fait, je ressemble toujours à une tomate confite. Encore raté).

Ludo râle qu’il a froid et que je n’avais qu’à courir plus vite que ça fait 10 minutes qu’il m’attend. Pour la peine, je le fais poireauter 2 minutes supplémentaire pour encourager Delphine qui arrive. Un peu d’esprit sportif, hein. On la félicite pour son joli chrono avant d’aller prendre une mandarine au ravito et de récupérer nos médailles. C’est pas tout ça, mais on a des viennoiseries qui crient notre nom sous la tente du Figaro ! Tut, tut, laissez passer, on a faim !

Après l’effort, beaucoup de réconfort

Nous retrouvons Pierre sous la tente, déjà douché, repassé changé. Nous comparons nos chronos : Delphine franchit la ligne en 1h22’18 » min. Objectif plus qu’atteint pour elle, c’est top ! Ludo a mis 1h11’47 » ; Pierre, 1h00’38 » et moi, 1h20’32 ». Hu, hu, nous sommes trop forts, vive nous ! Grâce à mes Kenyans blancs, je pense qu’on réalise un beau classement parmi les entreprises.

Merci aux bénévoles pour leur accueil malgré le froid !

Voilà pourquoi on apprécie tellement la course : le brunch buffet dans la tente du Figaro est excellent ! Jus frais, thé, café, chouquettes, croissants, madeleines, chocolatines, sandwiches jambon-beurre eeeet surprise, des sandwiches végétariens ! O joie ! Donc bien sûr, j’ai pris une chocolatine. On ne se refait pas 😉

Ravito-brunch de qualité !

Au moment de récupérer nos sacs à la consigne, nous avons la surprise de recevoir un sac coureur avec un t-shirt du téléthon, le Figaro en version Madame et Monsieur et une autre mandarine. Yeah, encore des cadeaux ! Il faut bien ça pour nous faire oublier que la voiture est stationnée à perpette et qu’en plus, on ne sait plus trop où on est garé… 15 ou 19 km à pied, on n’est pas à ça prêt ce matin 😉

Pour résumer, le Cross du Figaro n’a de cross que le nom : c’est une épreuve accessible à tous, idéale pour s’échapper du bitume et découvrir le parc de Saint-Cloud. Les différents formats (5, 10, 15 et 20 km) la mettent à la portée de toutes les jambes. Bonus, une partie du prix de l’inscription est reversé au téléthon. On court tout en faisant une bonne action !
Seul regret, le parcours qui n’est pas des plus folichon. Il y aurait moyen de faire des boucles bien plus longues et variées dans les sous-bois mais les contraintes de sécurité actuelles ne le permettent malheureusement pas. Espérons que les prochaines éditions puissent un jour exploiter le potentiel du parc de Saint-Cloud.

Les résultats officiels :

Pierre : 7ième au général
Ludo : 91ième (« Si j’avais su, j’aurai couru plus vite, on aurait fini premier du challenge ». Je ne te le fais pas dire ! C’est entièrement de ta faute si on rate la 1 ère place ! 😉 )
Delphine : 386
Moi : 318/1018

Nous finissons 2ième du challenge Agence Media sur le 15 km et 10/81 parmi toutes les entreprises présentes. Pas mal du tout, bravo à notre équipe !
Encore merci au Figaro pour l’invitation.


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